C’est le 9 février 2021, au village de la jeunesse, sis au Musée National à Yaoundé, que la plateforme mise sur pied par les trois réseaux d’associations des jeunes a été officiellement présentée au public. C’était en présence de de Siti Batoul Oussein, représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Cameroun.
L’ambition de l’UNFPA est d’atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) d’ici 2030 dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive. Pour y parvenir, le fonds onusien veut toucher les couches sociales les plus vulnérables et les plus difficiles d’accès. La plateforme des jeunes mise sur pied va permettre «d’aller dans les coins les plus reculés pour relayer la bonne information et les conseils sur la disponibilité et l’usage des services de santé maternelle, de planification familiale, de lutte contre les violences basées sur le genre et les pratiques culturelles néfastes aux filles et femmes; et de maintenir la sensibilisation et la protection contre le contre le VIH».
Il s’agira pour le Conseil National de la Jeunesse Camerounaise, de la branche camerounaise du Réseau des Jeunes Africains pour la Population et le Dividende Démographique et du Réseau National des Tantines de réaliser les trois résultats transformateurs du plan stratégique de UNFPA, à savoir: «Zéro besoin non-satisfait en planification familiale, Zéro décès maternel évitable, et Zéro violence basée sur le genre et pratique culturelle néfaste… ceci à travers des causeries éducatives et des campagnes de sensibilisation des communautés», précise le journal L’Œil du Sahel édition du lundi 15 février 2021.
La présentation de cette plateforme sera faite dans toutes les régions. Selon Annie Matsida, secrétaire exécutif Afri Yan Cameroun, la première phase de présentation s’est faite dans les régions de l’Extrême-Nord, de l’Adamaoua, du Centre, et à l’Est. «Nous allons avoir une deuxième et une troisième phase ou nous allons encore réévaluer. Parce que nous sommes en train de recruter des associations qui permettront de mieux prendre en compte tout type de jeune car au départ on n’avait pas vraiment impliqué les jeunes vivant avec le VIH ou avec un handicap», précise-t-elle dans les colonnes du journal.